Festival d’Auch

Ce week end a eu lieu à Auch le Festival National du film d’animation d’Auch, organisé par AFCA. Je m’y suis rendu avec quelques amis, dans l’espoir d’en prendre plein les mirettes (avec les films et la région), plein les poumons (avec l’air de la campagne), et plein la panse (avec la gastronomie gasconne que j’adore).

Couché de soleil sur la Cathédrale Ste Catherine d'Auch

Une photo prise par au moins 10 personnes, en sortant d’une séance d’animation

Auch et les voitures

Auch, la ville aux 100.000 voitures. Plus de voitures que d’habitants. Pour nombre d’entre eux, impossible d’aller chercher du pain sans voiture ; résultat&nbps;: impossible de traverser la moindre rue sans forcer le passage. Mais heureusement les habitants sont habitués et s’arrêteront volontiers, dès que vous traversez :

Le gers sans voiture

Une des rares photos que j’ai reussi à prendre sans voir de voitures (du moins où elles peuvent circuler), sur les bords du Gers, qui traverse la ville en son milieu, (au bord de la ville haute).

Sinon, question films d’animation, il y avait des choses très intéressants, même si je n’ai pas eu la chance d’assister aux projections de tous les films en sélection, et si j’avais déjà eu l’occasion de voir de nombreux films primés, de nombreux films étant présentés ailleurs, entre les 2 ans qui séparent ce festival.

J’ai été vraiment très intéressé par la rétrospective de Raimund Krumme que je ne connaissais pas jusqu’à présent.

J’ai eu l’occasion de goûter la cuisine régionale dans différents restaurants:

  • La garbure, trop salée du Dorade (une brasserie sur la place de la Mairie), sorte de potée contenant des manchons de canards.
  • Le cassoulet très bon, mais un peu desséché de l’Hôtel de Paris, meilleur resto que j’ai fait, mais ça n’était pas transcendant non plus, salade de gésier assez sympa, mais j’en ai mangé des meilleures à Paris. Seul hic, le pain précuit.
  • Le magret de canard aux framboises du Bartok, pas très bien dosé, accompagné de pommes de terres réchauffées et d’une ratatouille dans un verre. Ambiance musicale pourrie malgré le nom inspiré du grand compositeur hongrois, glaces industrielles d’une grande multinationale au dessert, pain congelé en accompagnement, mais Auch n’est pas très gâté en boulangeries (visiblement toutes fournies en pain précuit, heureusement sur le marché du samedi matin on peut trouvé du vrai pain, bio en plus). De plus, ce restaurant n’accepte pas les chèques.
  • Petit restaurant sino-vietnamien (tenu par des Cambodgiens), où j’ai pris du magret de canard laqué :), dans une sauce du même type que celle ou on trempe les boulettes dans les pho du XIIIe).

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